« 365 jours : Au lendemain » : toujours plus hot, ridicule et superficiel
Deux ans après le succès inattendu de « 365 dni » (365 days), le nanar érotique polonais revient pour son deuxième volet intitulé « 365 jours : Au lendemain« . Et sans surprise, c’est toujours aussi stupide, sexiste, et de plus en plus hot.
On aurait aimé vous dire que cette suite possède un semblant de scénario, mais il n’en est rien. Avec « je ne porte pas de culotte » déclamé par Laura dès la deuxième ligne de dialogues du film, on comprend que l’on est reparti pour un tour, et voire même plusieurs. Les scènes de sexe s’enchainent les unes aux autres durant les 45 premières minutes du film. Dans tous les recoins de la maison, et dans toutes les positions. A la limite du risible, le ridicule atteint son point culminant sur un green de golf, où Laura devient…le 19ème trou de son mafieux de mari. Et si les ébats sexuels du couple n’y suffisaient pas, leurs amis Olga et Domenico viennent compléter le tableau, à coup de crème chantilly et de framboises sur le corps.
Mais le pire reste encore à venir, lorsque le film tente de se prendre au sérieux. La rivalité entre deux familles mafieuses, dont celle de Massimo, voit Laura mettre les voiles en compagnie du jardinier, lui aussi bâti d’après tous les stéréotypes : belle gueule, yeux clairs, un corps d’Apollon, tatouages de partout, et même surfeur ! Et l’ensemble de conduire à un final digne du pire nanar mafieux, qui laisse entrevoir la suite, puisque suite il y aura ! En effet, le troisième opus basé sur les romans de la polonaise Blanka Lipinska aura droit à son adaptation sur Netflix.
Après un premier film assez controversé, « 365 jours : Au lendemain » conserve les mêmes travers. Malgré le caractère assez fort de Laura, la femme reste au service de son époux. Nous sommes certes en Sicile au sein d’une famille mafieuse, mais la lecture sexiste du rôle des femmes reste omniprésente. En témoigne la scène où Massimo offre une entreprise de mode à sa pauvre épouse qui s’ennuie…et qui comme toutes les femmes aime la mode…
En résumé, ce deuxième volet de la saga érotique est aussi ridicule que le premier. Des scènes de sexe sulfureuses qui s’enchainent, entrecoupées d’une bande-son aussi mauvaise que le reste, et un mauvais final de série B en guise de conclusion. Alors vivement la suite que l’on puisse encore se marrer un peu !
« 365 jours : Au lendemain« , disponible sur Netflix.
Credit photos (c) Netflix.