TOMB RAIDER : Alicia Vikander, l’atout majeur !

Le nouveau TOMB RAIDER, directement inspiré du reboot du jeu intervenu en 2013 met en lumière une fois de plus, la difficulté d’adapter un jeu vidéo sur grand écran. Le très mauvais ASSASSIN CREED sorti l’année dernière nous l’avait déjà rappelé. Parvenir à trouver un équilibre susceptible de satisfaire les fans du jeu vidéo et ceux venus chercher un bon film à voir en salles, semble être un exercice périlleux et compliqué.
TOMB RAIDER version Roar Uthaug y parvient presque. Dès le début nous découvrons la jeune Lara Croft à Londres, sportive, s’entrainant à la boxe, et qui, 7 ans après la disparition de son père ne parvient pas toujours pas à l’admettre. Sur le point de reconnaitre le testament de son père, un indice laissé par ce dernier va conduire l’héroïne à l’autre bout de la planète à la recherche de la dépouille de la reine Himiko. La partie action et aventure peut alors commencer.

L’atout majeur du film est indéniablement la performance délivrée par Alicia Vikander, nouvelle incarnation de la jeune Lara Croft. En tout point conforme au reboot du jeu, l’héroïne apporte une touche de fraicheur et de fragilité qui l’éloigne de la Croft version Angelina Jolie. Exit le côté badass et les cascades aux chorégraphies invraisemblables, place au doute, à l’arc et aux flèches pour remplacer les pistolets. La performance physique de l’actrice (largement montrée et mise en avant dans les vidéos montrant son entrainement aux cascades) est à souligner et à mettre à son crédit. Alicia Vikander est parfaitement taillée pour le rôle, en sachant combiner émotion et acrobaties physiques.
Le film pêche en revanche sur le volet plus cinématographique. Le scénario est d’une banalité assez regrettable, et les méchants peu convaincants. L’excellent Walton Goggins (dans le rôle du méchant à la tête d’une sombre organisation) peine à convaincre. Les retrouvailles entre Lara Croft et son père (Dominic West) auraient mérité elles aussi meilleur traitement. La relation très forte père/fille, largement mis en avant dans les nombreux flashbacks, disparaît presque banalement au fond d’une grotte japonaise. Dommage.

Au final, TOMB RAIDER reste un bon divertissement qui saura contenter les jeunes spectateurs, à défaut de convaincre le cinéphile en quête d’un bon scénario. Comme dit par elle-même, « je ne suis pas ce genre de Croft », la nouvelle version de l’aventurière présente un nouveau démarrage de la franchise qui ne satisfera pas tout le monde. Restera donc à convaincre un peu plus dans le prochain volet (si le succès au box-office est au rendez-vous) puisqu’une suite semble clairement s’annoncer à la fin de ce film.

Note : 2.5/5

2 pensées sur “TOMB RAIDER : Alicia Vikander, l’atout majeur !

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