Crawl : un survival tendu, efficace, et réussi !

Neuf ans après Piranha 3D, Alexandre Aja revient nous faire trembler en milieu humide, et cette fois-ci c’est avec des alligators bien voraces ! Avec Crawl, le réalisateur français est dans son élément, et sans surprise, son survival en huis-clos fait mouche sur toute la ligne.

Crawl
Barry Pepper et Kaya Scodelario en mauvaise posture dans Crawl.

Le synopsis est on ne peut plus simple. Un ouragan s’abat sur la Floride, et une jeune fille décide de braver les éléments pour aller retrouver son père dont elle est sans nouvelles. Elle le découvre blessé au sous-sol de sa maison où l’eau s’engouffre inexorablement…avec tous les alligators du coin. Père et fille vont alors devoir lutter pour échapper aux dangereux prédateurs et à la noyade.

La première réussite de Crawl est celle que l’on est en droit d’attendre de ce genre de films : la peur, ou la tension permanente qui saisit le spectateur du début à la fin. Sur ce point, Aja nous délivre un survival tendu, et renforcé par l’atmosphère à huis-clos d’un sous-sol sombre infesté de vilaines bestioles. Aucun répit n’est laissé au spectateur qui redoute à chaque instant le prochain jump scare à venir. Le côté horreur n’est pas en reste, avec quelques scènes bien gore aux morsures bien saignantes, de la part d’alligators plus vrais que nature. Et puis il y a le duo père/fille, composé de Kaya Scodelario et Barry Pepper, qui fonctionne à merveille. Les personnages sont sympathiques et deviennent très vite attachants. Même le rabibochage familial entre deux morsures de crocos trouve sens, et s’intègre parfaitement au scénario.

Avec un petit côté « Dents de la Mer » à huis-clos, Crawl remplit parfaitement son contrat. Celui d’un survival efficace, anxiogène qui sait tenir le spectateur en haleine du début à la fin. On fera bien sûr fi des invraisemblances quasi inhérentes à ce genre de films, et bien pardonnables. En résumé, Crawl est un excellent divertissement, où Alexandre Aja démontre une fois de plus toute sa maîtrise du genre, et prouve qu’il n’est point besoin de (trop) gros budget pour faire un très bon film.

Crawl, interdit aux moins de 12 ans, en salles le 24 juillet.

 

Credit photos (c) Paramount Pictures Corporation.

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