Hot Skull : une série dystopique turque à découvrir sur Netflix

Récemment ajoutée au catalogue Netflix, « Hot Skull » est une série dystopique turque, où un mystérieux virus se propage par la parole.

Synopsis : depuis 8 ans, le monde d’avant n’existe plus. Une pandémie qui se répand par la parole, oblige les non infectés à porter un casque audio pour se protéger des babillages. La redoutable institution de lutte contre l’épidémie a pris le pouvoir, et traque Murat Siyavus, un ancien linguiste qui semble être la seule personne immunisée.

Comme toutes les séries dystopiques, il est ici question de répression et de résistance. D’un côté, l’institution censée chercher un remède impose par la force des mesures drastiques et des quarantaines forcées. De l’autre, un groupe de résistants dont les chercheurs tentent de trouver un remède. Et au milieu, il y a Murat. Sans savoir pourquoi ni comment, l’homme est immunisé contre les babillages, avec néanmoins une forte fièvre cérébrale (d’où le titre « Hot Skull« , en français « Crâne brulant ») qui se déclenche.

Composée de huit épisodes d’une heure, « Hot Skull » se déroule sur un rythme assez lent, et souffre malheureusement de nombreuses longueurs, et de scènes inutiles. C’est le principal défaut de cette série créée par Mert Baykal. Si le point de départ est assez original, le reste n’est que du très classique. Des dissensions au sein des résistants, un méchant impitoyable, et au milieu du chaos, une pointe de romance entre Murat et une jeune résistante, Sule.

C’est au niveau du casting que se trouve alors le point fort de la série. Les personnages de Murat et Sule sont attachants, et l’alchimie entre Osman Sonant et Hazal Subaşı fonctionne parfaitement à l’écran. Kubilay Tunçer est excellent dans le méchant à la tête de l’institution, et Şevket Çoruh est également convaincant dans la peau d’Anton, un chef de la sécurité prêt à tout pour sauver sa famille.

En résumé, « Hot Skull » n’est pas la série dystopique la plus palpitante que l’on ait vue, mais n’en est pas mauvaise pour autant. Le scénario est suffisamment bien ficelé pour maintenir le spectateur en éveil. Et le final ouvre en grand la porte à une deuxième saison.

« Hot Skull« , saison 1, disponible sur Netflix. D’après le roman éponyme de Afşin Kum.

Credit photos (c) Netflix.

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