1899 : la nouvelle pépite labyrinthique des créateurs de « Dark »

« 1899« , la très attendue nouvelle série des créateurs de « Dark » est enfin disponible sur Netflix. Une invitation au voyage entre rêve et réalité qui va vous retourner le cerveau.

Bienvenue à bord du Kerberos, un transatlantique entre Hambourg et New York. La compagnie maritime est anglaise, l’équipage allemand, et les passagers sont de toutes nationalités. Au cours de la traversée, une étrange transmission semble provenir du Prometheus, un navire similaire, disparu quatre mois plus tôt. Avec le mince espoir de retrouver des survivants, le Kerberos fait alors route vers les coordonnées reçues, pour n’y trouver qu’un bateau fantôme…ou presque. Seul un petit garçon est à bord, porteur d’une étrange pyramide dans ses mains. Ramené à bord du Kerberos, les événements bizarres commencent à se multiplier, et les passagers (comme le spectateur !) peinent à comprendre ce qu’il se passe…

Nous n’en dirons pas plus sur la suite sous peine de spoiler. La bande-annonce nous promettait une nouvelle série bien tarabiscotée comme « Dark, et les cinq premières minutes suffisent à le confirmer. Chaque épisode commence, à la façon de « Lost« , par un court flashback sur l’un des personnages. Un cauchemar expliquant principalement la raison de leur fuite vers le Nouveau Monde. Aux côtés du capitaine allemand (Andreas Pietschmann) se trouvent là une neurologue anglaise (Emily Beecham), un couple de français (Jonas Bloquet et Mathilde Ollivier), une (fausse) geisha venue de Chine, une famille pauvre danoise, ou encore un jeune polonais (Maciej Musial) travaillant à la salle des machines. Des origines sociales et géographiques diverses, où chacun parle sa langue sans toujours comprendre l’autre. Un détail qui tend à renforcer l’atmosphère de mystères qui les assaille.

Tout comme « Dark« , le récit n’est pas linéaire. On passe du passé au présent, et ce, de la plus énigmatique des façons. Malgré quelques indices par-ci par-là, il faut attendre les deux derniers épisodes pour commencer à entrevoir un début d’explication au grand mystère final. Précédemment, on ne fait que suivre le déroulé d’un scénario parfaitement construit, sans vraiment savoir où il nous mène.

Un final justement, qui pourrait être celui d’une mini-série. Tout est résolu, ou tout ne fait que (re)commencer ? Seuls les créateurs Baran Bo Odar et Jantje Friese connaissent la réponse. Et quelque chose nous dit qu’une suite est sûrement déjà dans leurs projets.

En résumé, après le phénomène « Dark« , « 1899 » nous entraine une fois de plus dans une histoire labyrinthique passionnante tout au long des huit épisodes qui composent cette première saison.

« 1899« , saison 1, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

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