Black Summer : la série Zombies sans chichi signée Netflix

A l’image de Fear The Walking Dead, la série Z Nation s’offre elle aussi, avec Black Summer, un spin-off en guise de préquel. Avec cette nouvelle série de 8 épisodes, Netflix nous invite ainsi à découvrir comment les Zombies sont apparus.

Black Summer
Jaime King dégomme du Zombie dans Black Summer.

Sur le fond, rien que du très classique. Tout commence dans le chaos absolu lors de l’évacuation d’une ville par l’armée. Chacun tente de sauver sa peau en échappant aux Zombies, et Rose (Jaime King) se retrouve séparée de sa fille. Celle-ci est alors en route vers le Stadium (stade de foot), lieu de salut pour tout être humain non contaminé. Sa mère va alors tout tenter pour la rejoindre, et une longue errance sur les routes infestées de Zombies commence.

L’épisode pilote s’attache à nous présenter les différents protagonistes de la série, de façon individuelle, sous forme de chapitres bien distincts les uns des autres : Spears, Sun, Barbara, William et Lance, en plus de Rose et sa fille. Deux groupes séparés vont ainsi se former, et toujours sous la forme de chapitres très courts, nous allons découvrir leurs péripéties. Si l’ensemble peut parfois paraître un peu décousu, il présente néanmoins l’avantage de rester collé à son sujet. Dans Black Summer, pas de détours, de chichi, ou sous-intrigues scénaristiques: les personnages sont en mode survie du début à la fin, pourchassés par des Zombies, et point barre. Un choix fort appréciable, et plutôt rare, qu’il convient de souligner. Et si tout commence de façon individuelle, les deux groupes finissent par se rejoindre en cours de saison. L’union faisant la force, tout ce petit monde marche d’un seul pas vers le fameux Stadium, où une bataille épique et sanglante les attend dans l’épisode final.

Black Summer ne révolutionnera en rien le film de genre, mais les amateurs sauront y trouver de quoi les satisfaire. Comme dit plus haut, cela reste du grand classique, avec des jump scare réguliers, une tension et un rythme savamment entretenus, et un casting qui remplit parfaitement sa mission. Aux côtés de Jaime King, citons notamment Justin Chu Cary (Spears), Sal Velez (William), Christine Lee (Sun) et Kelsey Flower (Lance), tous impeccables. En résumé, si vous aimez les séries de Zombies et que vous n’êtes pas trop exigeant, alors vous devriez trouver votre compte avec Black Summer.

Black Summer, saison 1 composée de 8 épisodes, disponible sur Netflix depuis le 11 avril.

 

Credit photos (c) Netflix.

4 pensées sur “Black Summer : la série Zombies sans chichi signée Netflix

  • 24 novembre 2020 à 20 h 00 min
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    Je pense que vous êtes totalement tombé à coté de la série, c’est dommage. Une superbe réalisation, des plans séquences complètement dingue, ce n’est pas DU TOUT du travail d’amateur souhaitant faire un film de zombie entre copains, j’ai trouvé le niveau excellent ! Honnêtement c’est à mes yeux un travail qui surpasse largement la plupart des contenus de la plateforme si vous êtes amateurs de cinéma.

    En fait ça n’a rien d’une simple série zombie sans chichi au plus basique. À mes yeux la série la plus sous-coté que j’ai pu voir sur la plateforme. C’est une série très clairement inspirée de la réalisation de Children of Men et lorsqu’on a vu ce film, ça saute aux yeux et le style et parfaitement ré-approprié, à mon sens. Les personnages que vous présentez ne sont pas les protagonistes de l’histoire, enfin sauf si on a pas été plus loin que le premier épisode.

    En réalité on va suivre une multitude de messieurs et mesdames tout le monde qui vont plus ou moins agir de manière naturelle, on sort clairement des clichés de film. Les personnages ne sont pas des super héros, ils n’ont jamais utilisé d’arme, donc ils échouent, encore et encore, parce que c’est comme cela que ça se passerait sans doute. Les personnages ne s’attachent pas à tout le modne de manière magique, laissent derrière des personnage qui paraissaient importants à vos yeux car ils ne les connaissent pas, BREF on arrete pas de casser les codes encore et encore a tel point que vous comprendrez que les personnages que l’on suit ne sont pas plus doués que les figurants, ils sont au même niveau que tout le monde.

    Je n’ai pas cessé d’être surpris, la série passe son temps à vous jouer des tours, et quand vous pensez que vous n’allez plus vous faire avoir, c’est la situation attendue qui se produit réellement.

    J’espère que ce commentaire vous aura semblé pertinent, regardez la série et écrivez l’article ensuite je vous assure !

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    • 24 novembre 2020 à 20 h 04 min
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      PS : En réalité rien à voir avec « Z Nation » bien que cela soit indiqué comme partageant le même univers je vous l’accorde. Si Z Nation j’ai dû me forcer un peu tellement j’ai trouvé cela mauvais à souhait et ridicule (pardon Z Nation), m’obligeant à abandonner rapidement, pour Black Summer j’ai enchainé tous les épisodes avec attention !

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    • 25 novembre 2020 à 14 h 23 min
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      Mais on est largement d’accord. Sans chichi veut dire que le scénario ne s’embarrasse pas de trucs inutiles, de sous-intrigues qui ne servent à rien, etc…Et il n’est écrit nulle part que c’est un truc d’amateur entre copains… Bref, je ne vois pas bien ce qui vous a heurté dans la critique. On a même hâte de voir la saison 2 débarquer !

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