Peppermint : Jennifer Garner en justicière badass

Après sa présentation au Festival du film de Deauville, Peppermint débarque ce mercredi dans les salles françaises. Réalisé par Pierre Morel, cette énième saga bâtie sur le thème de la revanche n’a rien d’original côté scénario, mais le long métrage parvient à remplir son cahier des charges.

Jennifer Garner dans PEPPERMINT

Riley North, une jeune mère de famille dont le mari et la fille ont été assassinés par les membres d’un gang, décide de rendre la justice par elle-même, en éliminant un à un tous les responsables. Après avoir identifié les coupables de façon certaine, le système judiciaire corrompu les remet en liberté. Riley North disparaît alors des écrans radars pendant 5 ans…jusqu’à un retour en mode badass.

Peppermint ne brille certainement pas par son originalité scénaristique, tant le thème du justicier (ou de la justicière dans le cas présent) est régulièrement porté à l’écran depuis des décennies. La réalisation signée Pierre Morel rappelle forcément la saga Taken, et Jennifer Garner nous renvoie aux belles heures de Liam Neeson dégommant tout sur son passage. Car le film est entièrement porté sur les épaules musclées de l’actrice. Et qu’il est bon de retrouver Jennifer Garner dans un rôle digne de ce nom. Peppermint, outre Taken, rappelle par certains côté In The Fade, où une Diane Kruger magistrale et palmée à Cannes pour le rôle, cherchait elle aussi vengeance pour l’assassinat de son époux et fils. Garner enchaîne les scènes d’action avec une facilité et une aisance qui la rendent suffisamment crédible pour sauver le film d’un énième vu et revu. Bien évidemment, côté crédibilité, mieux vaudra être indulgent avec le scénario. Côté réalisation, Morel parvient en revanche à alterner scènes d’action et émotion sans grande difficulté. On regrettera comme souvent, l’utilisation un peu trop prononcée des éternels ralentis, ou encore les visions/apparitions de la fille de Riley, comme si le spectateur n’avait pas compris que cette dernière faisait tout cela pour son enfant.

En résumé, Peppermint présente un scénario proche du zéro niveau originalité, mais la performance de Jennifer Garner suffit à rendre la film plaisant à regarder pour les amateurs du genre.

Peppermint est en salles depuis le 12 septembre.

 

Credit photos (c) Metropolitan FilmExport.

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