Sentinelle : un revenge movie sans originalité ni saveur

Près d’un an après La Terre et le sang, Julien Leclercq revient ce vendredi sur Netflix avec Sentinelle, un revenge movie porté par Olga Kurylenko. Un scénario aux airs de déjà vu pour un résultat ultra cliché et sans grande finesse.

Klara (Olga Kurylenko) est interprète dans l’Armée Française. Après une mission traumatisante en Syrie, elle est affectée à Nice dans le cadre de l’Opération Sentinelle. Auprès de sa mère et de sa soeur Tania, la jeune femme tente de se reconstruire, quand un soir tout va basculer. Après une sortie en boite de nuit, Tania est retrouvée à moitié morte, violée et tabassée. L’agresseur présumé est le fils d’un puissant oligarque russe, que Klara va alors traquer sans relâche pour venger sa soeur.

La bande-annonce donnait le ton : on est clairement dans un revenge movie au scénario vu maintes fois auparavant. Il n’y a tellement peu à dire, que le film pourrait d’ailleurs se résumer en deux mots : Olga Kurylenko. Coriace en mode badass, sexy en mode sportive et lesbienne, et déterminée en mode traqueuse tueuse. Car en dehors de l’actrice franco-ukrainienne, rien de bien palpitant à se mettre sous la dent. Les personnages secondaires sont insignifiants, l’ensemble est ultra cliché, et le résultat tout simplement décevant.

En résumé, en dehors d’une belle photographie soignée et de son actrice principale, Sentinelle ne présente guère plus d’atouts. Un film d’action comme tant d’autres avant lui, et qui s’oubliera très vite.

Sentinelle, avec Olga Kurylenko, Marilyn Lima, Michel Nabokoff et Carole Weyers, disponible sur Netflix le 5 mars.

Credit photos (c) Netflix.

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