Des vies froissées : joli drame turc sur les traumatismes d’enfance

Parmi les nouveautés de la semaine sur Netflix, figure « Des vies froissées« , un drame turc de toute beauté sur les traumatismes de l’enfance.

Mehmet (Çağatay Ulusoy) vit dans les quartiers pauvres d’Istanbul. A la tête d’une petite déchèterie, il découvre un soir, caché au fond d’un sac, Ali un petit garçon de 8 ans, traumatisé et battu par son beau-père. Mehmet va alors prendre l’enfant sous son aile, mais cette amitié naissante va faire ressurgir ses propres traumatismes d’enfance.

Ce court résumé suffit à résumer l’histoire du film réalisé par Can Ulkay. D’une santé fragile, on comprend rapidement que le passé de Mehmet entre en résonnance avec le destin du petit Ali. Jadis enfant des rues, il ne souhaite à aucun autre de vivre sa propre expérience. Et si l’ensemble affiche un petit côté angélique, lorsque l’enfant goûte au ketchup pour la première fois de sa vie, dévore un énorme gâteau au chocolat, ou apprend à nager, on se doute qu’un twist se cache derrière tout cela. Twist que nous garderons bien évidemment pour nous, et qui conduit à un final splendide.

Porté par Çağatay Ulusoy, star nationale en son pays, l’acteur délivre une prestation aussi touchante qu’impeccable. A ses côtés, le petit Emir Ali Dogrul (Ali) n’est pas en reste, et complète ce duo improbable de fort belle manière. Doté d’une très belle photographie et du décor enchanteur des rues d’Istanbul, « Des vies froissées » contient l’essentiel dans son titre : des êtres cabossés par la vie, pour un drame réussi devant lequel certains pourraient bien y laisser une petite larme.

Des vies froissées, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

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