Tribes of Europa : une saga divertissante qui manque de peps

L’une des nouveautés de la semaine sur Netflix nous arrive d’Allemagne avec la série Tribes of Europa. Créée par Philip Koch, l’intrigue nous plonge au coeur d’une Europe divisée en de multiples micro-états, où la bataille pour le pouvoir fait rage.

Nous sommes en 2074, dans une Europe post-apocalyptique. Quelques décennies plus tôt, une mystérieuse catastrophe a plongé le monde dans le chaos. L’intrigue s’intéresse à trois frères et soeurs qui, une fois séparés, vont suivre leur propre voie. En premier lieu, il y a Liv (Henriette Confurius), une combattante déterminée à retrouver sa famille et qui, avec l’aide d’une autre tribu, va s’attaquer aux redoutables Crows. Ces derniers détiennent, Kiano (Emilio Sakraya), le frère de Liv, devenu esclave de la redoutable Varvara. Enfin, il y a Elja (David Ali Rashed), le petit frère, qui détient un mystérieux cube que tout le monde souhaite posséder. Embarqué dans l’aventure avec Moses, un contrebandier roublard et alcoolique, il est l’objet de toute les attentions.

Après Dark et Barbares, cette nouvelle production allemande affiche clairement ses ambitions. Un rythme haletant, des décors superbes, et un casting aussi solide que convaincant. Aux côtés du trio principal, on notera la présence de l’excellent Oliver Masucci (Dark, Werk ohne Autor, When Hitler stole pink rabbit) dans un rôle à contre-courant. Dans la peau du déjanté Moses, il rend le personnage aussi drôle qu’attendrissant. Il en va de même avec Melika Foroutan (Weissensee), absolument envoûtante sous les habits de l’impitoyable Varvara. Mais malgré toutes ces qualités, Tribes of Europa pèche finalement du côté de l’intrigue, la faute sans doute à un nombre d’épisodes (6) assez restreint. Passés deux premiers épisodes prometteurs, tout s’enchaîne de façon très rapide, et ne laisse guère de place pour développer en profondeur les personnages. On en finit presque à oublier le coeur principal de l’histoire pour suivre les destins personnels de chacun. Et c’est probablement le défaut principal de cette première saison.

Malgré un côté déjà-vu aux allures de The 100, Tribes of Europa parvient à captiver suffisamment pour en faire un divertissement plaisant. Avec une écriture qui semble viser un développement sur plusieurs saisons, les scénaristes ont de quoi rectifier le tir pour rendre l’ensemble un peu plus palpitant. Il faudra pour cela que Netflix (espérons le !) accorde une saison 2 à sa nouvelle saga allemande.

Tribes of Europa, saison 1, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

2 pensées sur “Tribes of Europa : une saga divertissante qui manque de peps

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
28 ⁄ 14 =