Marie-Antoinette : Emilia Schüle brille sous les ors de Versailles

Canal+ a diffusé ce lundi les deux derniers épisodes de « Marie-Antoinette« , sa série historique qui revisite l’histoire de la dernière reine de France (ou de l’Ancien Régime).

De « The Crown » à « L’Impératrice« , les cours royales n’en finissent pas de s’afficher sur nos petits écrans. C’est désormais au tour de « Marie-Antoinette » de nous embarquer à Versailles pour une relecture d’une page de notre Histoire.

Cette première saison se penche sur la jeunesse de Marie-Antoinette. Elle n’a que 14 ans lorsqu’elle quitte sa mère et son Autriche natale pour venir épouser le dauphin de France. Et la transition ne va pas s’opérer sans douleur. Les nombreuses règles à la cour Versaillaise entravent son désir de liberté, et son époux, le futur Louis XVI, ne sait comment s’y prendre avec elle.

La relation du couple royal est, sans surprise, le fil conducteur de l’histoire. Car la « mission » première de la jeune reine est d’offrir un héritier au trône. Mais avec un mari indifférent, timide, sensible, et disons-le un peu benêt, il faudra attendre sept ans pour que le mariage soit consommé.

Sept années durant lesquelles, « la putain autrichienne » (comme la diffame certains) va devoir composer avec les intrigues, les complots, et les coups bas qui sont légion dans les couloirs de Versailles. Mais la jeune reine a les reins solides et peu à peu gagne en assurance, notamment grâce à son élégance qui enchante le peuple parisien.

L’évolution de Marie-Antoinette est ici clairement dépeinte en deux parties. On souffre littéralement avec elle dans les premiers épisodes, où l’adaptation à la cour française se fait dans la douleur. Puis la relation avec Louis XVI s’améliore au fil du temps, et la jeune reine commence à y trouver son bonheur.

Si certains puristes déploreront certaines libertés (assumées) prises par la créatrice/scénariste Deborah Davis, les fondamentaux historiques restent bien présents. Les décors naturels (la série a été tournée dans plusieurs châteaux d’Ile de France) et les costumes sont évidemment superbes, et le casting est de toute beauté.

A commencer par la merveilleuse Emilia Schüle dans les robes de Marie-Antoinette. L’actrice de « Berlin 56/59/63 » ou « Le Parfumeur » déploie tout son charme et son talent pour nous présenter une reine moderne et déterminée à ne pas s’en laisser conter. Louis Cunningham (Louis XVI) est tout aussi convaincant dans la lente évolution vers la maturité de son personnage. A leurs côtés, James Purefoy (« A Discovery of Witches« ) campe un Louis XV un peu en roue libre, et la frenchie Gaia Weiss (« La Révolution« ) est irrésistible en garce, Favorite du Roi.

En résumé, cette première saison de « Marie-Antoinette » nous offre un contenu assez classique avec son lot d’intrigues et d’intrigants, mais avec une touche de modernité (et de féminisme) qui dépoussière avec fraîcheur une page de l’Histoire de France. Une belle réussite que l’on espère voir concrétisée par la commande d’une saison 2.

« Marie-Antoinette« , saison 1 de 8 épisodes. Disponible sur myCANAL.

Credit photos (c) Canal+

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